Losing someone important to you can cause you to lose other important people even if you care about them - [Nina]

Charles & Ayana :heartr:

One time it's enough

Incroyable mais vrai. Nous étions actuellement au bureau sur une des plus grosses enquêtes qui soient, autant dire que c'était l'idéal pour avoir sa dose d'adrénaline, en somme tout ce que j'aime, le genre que je ne voudrais louper pour rien au monde. Tout cela Raj le savait et c'est certainement pour cela qu'il savait qu'en me mettant à l'écart, il me "punirait" bien comme il faut. Tout ça pourquoi ? Parce que visiblement certains se seraient plaint à lui que je n'étais pas toujours des plus douces dans mon langage ou dans mon comportement. Il est vrai que je n'étais pas toujours des plus agréables ni des plus cordiales mais après tout le boulot ce n'est pas non plus fait pour se faire des amis. J'avais décidé d'ignorer comme à mon habitude, et d'exécuter la tâche des plus ennuyeuses qui soient qui m'avait été confiée ; en soit j'avais été rétrogradée l'espace d'une journée et je devais me taper la patrouille de la nuit... Avec Gillies en plus, je crois bien qu'il n'existait pas plus ennuyant que lui sur cette planète. Bref, j'avais accepté sans vraiment rechigner car je me disais que la meilleure des défenses était sans doute de montrer que tout ceci ne m'atteignait pas et puis c'était juste l'histoire d'une nuit alors. Nous voilà donc dans la voiture de police à sillonner le quartier, principalement le centre ville. Je scrutais par la fenêtre en sirotant mon soda prit au fast food du coin. Il n'y avait vraiment pas d'ambiance, aussi bien à l'intérieur où on entendait les mouches voler qu'à l'extérieur de la voiture. Je poussais par mégarde un long soupire d'ennuie lorsqu'aussitôt, Gillies me lança un regard noir. Je lui répondais par un haussement d'épaules qui voulait dire "bah quoi ?" avant de me reconcentrer sur les rues de la ville.  Lorsque soudainement, je vis débouler d'un bar sur ma droite un homme en fauteuil roulant poussé par un autre homme et poursuivit par un troisième qui semblait se débattre d'un autre.  « Arrête toi mets les gyro ! » M'écriais-je en direction de Gillies qui sursautait avant de s'exécuter, plantant alors la voiture sur place. Je m'empressais de sortir de la voiture, la main droite sur mon arme prête à la dégainer à tout moment. « Police ! Calmez vous !  » Criais-je de nouveau en direction de ce beau petit monde. C'avait l'air d'être un sacré bordel pas facile à première vue de comprendre l'histoire, enfin sûrement une histoire de poivrots comme d'habitude. Je posais ma main sur l'épaule de celui qui voulait taper le gars en fauteuil, pour le retenir. « Quelqu'un m'explique ou vous préférez p'têtre passer la nuit dans une cellule humide qui sent l'urine ? »